L’assurance-crédit est une forme très particulière d’assurance qui garantit les entreprises ou les banques contre les défauts de paiement d’emprunteurs survenus pour des motifs : soit qui sont propres à ces débiteurs (insolvabilité) ou notamment en cas de décès ; soit relevant de contraintes extérieures (notamment risque politique dans les contrats à l’exportation comportant un crédit client). Il est donc important pour tout client voulant faire une demande de prêt de souscrire à une assurance-crédit.
L’article L. 113-12-2 du code des assurances, qui traite tout particulièrement de l’assurance de prêt, donne la possibilité à l’emprunteur qui souscrit un crédit immobilier et une assurance de prêt associée de changer d’assurance dans un délai de 12 mois à compter de la date de signature de l’offre de prêt, et ce, sur la base de garanties équivalentes. Cette notion d’équivalence de garanties a été fixée par le Comité Consultatif du Secteur Financier le 13/01/2015 précisant qu’à compter du 1er mai 2015, l’établissement d’une liste de critères officielle devait permettre aux assurés de comparer les contrats d’assurance emprunteur de manière objective.
En octobre 2015, chaque établissement bancaire a sélectionné parmi cette liste un ensemble de critères qui permettrent de justifier de l’équivalence ou non d’un contrat d’assurance en délégation. Cette liste doit alors être communiquée suffisamment en amont à l’assuré à l’aide d’une fiche personnalisée. Elle doit également être précisée sur la fiche standardisée d’information. Au-delà du délai de 12 mois, seule la résiliation annuelle est possible, conformément à la loi n°2017-2013 du 21 février 2017. Cette faculté sera ouverte à compter du 1er janvier 2018 à tous les contrats d’assurance emprunteur en cours d’exécution. Volet Assurance Emprunteur de la loi n°2013-672 de séparation et de régulation des activités bancaires (26 juillet 2013). Entrée en application le 26 juillet 2014. Le volet Assurance Emprunteur de la loi bancaire vise à faciliter la délégation d’assurance pour les emprunteurs au travers d’une meilleure communication sur la possibilité de choisir son assurance en délégation ; de l’ajout de contraintes supplémentaires pour le banquier, mais également par une plus grande transparence vis-à-vis du client. De manière succincte, on retient de cet article les points suivants:
Souvent considéré comme indispensable pour démarrer une entreprise, l’apport personnel vous servira à :
• autofinancer, certains besoins qui ne seront pas pris en charge par les banques :
• rassurer les banques, surtout si avez besoin d’un crédit. La « love money » est l’argent que le créateur peut tenter de réclamer à sa famille, à ses amis. L’avantage avec cette méthode est que le créateur rassurera le banquier … si vos amis vous font confiance c’est qu’ils croient en votre projet et qu’il est viable.
Il existe un certain nombre de concours organisés pour les créateurs d’entreprises, HERO FIN vous en donne quelques exemples :
Les aides sont distribuées par l’Etat ou les collectivités locales. Nous en détaillons quelque unes dans l’article.
Les aides et subventions pour créateurs d’entreprise
Les subventions quant à elles sont généralement perçues plusieurs mois après le commencement de l’activité car
les critères pour les obtenir sont souvent en rapport avec des engagements (embauches, investissements, …).
Le prêt d’honneur permet de compléter l’apport personnel.
Le prêt d’honneur est attribué par des organismes extra-bancaires comme par exemple Réseau Entreprendre
à des créateurs sélectionnés et sur remise d’un dossier constitué par un professionnel. L’ADIE peut aussi constituer une
bonne source de financement mais cette aide est réservée à certains projets. C’est un micro-crédit qui peut pallier au
crédit bancaire.
Il n’y a pas vraiment de règle mais la plupart du temps les banques ne financent pas plus de 70% de l’investissement. Plus votre apport personnel est important, plus la banque pourra vous prêter. Les banques peuvent demander des garanties telles que hypothèque, caution, … pour vous prêter de l’argent pour votre projet.
Votre projet est déjà conçu ? Vous pouvez vous lancer maintenant dans la recherche de fonds afin de rassembler les ressources nécessaires à la réalisation de votre projet. La présente fiche a pour objectif de vous donner quelques repères en matière de recherche de financement.
Etablir un plan de financement
Définir une stratégie Les bailleurs de fonds sont les organismes, privés ou publics, qui financent votre projet de solidarité internationale. Nous tenterons de répondre, au travers de cette fiche et des fiches suivantes, à vos questionnements :
Si votre projet évolue, se complexifie et devient plus ambitieux, vous serez confronté à des besoins de financement plus importants. Il vous faudra donc réunir des fonds provenant de différentes sources et, associer plusieurs partenaires financiers. Votre projet ne pourra jamais être financé intégralement par un seul bailleur de fonds. La quête est longue, consommatrice d’énergie et de temps. Dans un premier temps, familiarisez-vous avec le fonctionnement d’un budget, afin de définir par la suite une véritable stratégie de financement.
Etape 1 : établir un plan de financement devant la multiplicité des combinaisons possibles de financements, il est préférable de se donner une méthode de recherche de financements adaptés à l’ampleur du projet. Le plan de financement prévisionnel apportera une ligne directrice dans vos recherches de fonds par catégorie de financeurs.
Etape 2 : définir une stratégie face à une diversité des critères de financement, plus ou moins précis et formalisés en fonction des bailleurs de fonds, définir sa stratégie de recherche de financement est une étape essentielle. Etablir sa carte d’identité de porteur de projet « Connais-toi toi-même »
Valorisation
On appelle « valorisation » toute dépense ne pouvant être justifiée par une facture.
On distingue les valorisations humaines (main d’œuvre locale, participation des habitants, bénévolat…) des valorisations
matérielles (mise à disposition d’un local, dons, apport en nature…). Elle doit apparaître pour le même montant,
à la fois dans la colonne des dépenses et dans la colonne des recettes.Si les valorisations doivent rester modestes (entre 5 et 10% du
budget total du projet), elles sont très fréquentes dans le domaine de la solidarité internationale et sont un véritable
« coup de pouce » dans la mise en œuvre de votre projet.
Sélectionner les financeurs les plus appropriés.
Une fois établi ce portrait , vous pourrez sélectionner les financeurs les plus appropriés au
regard du profil de votre projet. « Un catalogue » des financeurs publics et privés est disponible sur
www.centraider.org, rubrique « Les outils ».N’oubliez pas également de partager ce travail de recherche de fonds
avec votre partenaire du Sud, c’est un gage de sérieux et de forte mobilisation au regard des financeurs.
Par la suite, vous pouvez identifier et étudier les politiques de financements choisies, en comparant à la fois
les critères d’éligibilité et les profils de porteurs de projet.
Critères d’éligibilités
C’est en quelque sorte
la carte d’identité du bailleur. Ils définissent les axes stratégiques du bailleur, ses orientations thématiques,
ses zones d’intervention prioritaires, ses publics cibles… Le coût total du projet est souvent spécifié,
le pourcentage maximal que ce bailleur peut allouer par rapport au budget total, etc. Enfin, ne négligez pas
l’importance du relationnel en menant une politique de relations publiques avec les bailleurs potentiels : se faire
connaître, soumettre et partager des idées avant de présenter un dossier clef en main. Le fait de se laisser une marge
de manœuvre et de ne pas arriver avec un projet déjà tout ficelé est souvent synonyme d’ouverture de votre part et peut
« séduire » le bailleur. Une fois une subvention acceptée, une contractualisation peut permettre de concrétiser un accord
de subvention et de détailler la nature d’un partenariat financier (convention). Outil de programmation pour les
financements : le calendrier de financement. Il est conseillé de mettre en place un planning qui recense l’ensemble des
fonds sollicités. Tenez compte du temps d’instruction des dossiers, des délais de prises de décision et de paiement…
Ces informations sont à vérifier auprès des différents partenaires financiers.
Il existe des sociétés dites « leveurs de fonds » qui peuvent aider les créateurs d’entreprise, contre une rémunération, à monter les dossiers des plans d’affaires et à les présenter à des investisseurs.
Porté par la vitalité de ses réseaux, le groupe poursuit son développement. Son dynamisme commercial, sa réactivité et sa capacité à innover renforcent ses positions dans ses différents métiers. Acteur majeur de la bancassurance, il participe au soutien de l’économie sur le territoire français, tout en développant ses partenariats à l’international.